basse aux instruments prédécesseurs du violon, la rota, la gigue, la rubèbe, la vièle à archet. On le voit assez souvent figuré dans les concerts angéliques des peintres du xve s. Il a été plus tard appelé trompette marine (voy. ce mot).
Monodie, n. f. Nom adopté, par opposition à celui de polyphonie, pour désigner le style de composition à voix seule avec accompagnement instrumental dont Caccini fit les premiers essais à Florence, en 1575 et dont les plus anciens et les plus intéressants monuments sont réunis dans son recueil de Nuove Musiche (1602). Ce style, en se substituant peu à peu à celui du madrigal à plusieurs voix, donna naissance aux formes du récitatif et de l’air de la cantate et de l’opéra.
Monodique, adj. Qui appartient à la monodie.
Monophone, adj. 2 g. Inusité. Qui ne rend qu’un son. On dit plutôt unitonique.
Monotone, adj. 2 g. Inusité en musique, quoique son étym. se rattache au son. Se dit, dans tous les sens, de l’uniformité d’effet, de couleur, d’expression, etc.
Monotonie, n. f. Uniformité, défaut d’accent, de variété, de vie, dans la voix, le langage parlé ou écrit, etc.
Monstre, n. m. Couplet formé de syllabes quelconques, souvent dépourvues de sens, qu’un musicien donne au librettiste afin de lui indiquer la mesure qu’il doit donner à ses vers pour les adapter à une mélodie préconçue. On raconte que Meyerbeer fournissait des monstres à Scribe.
Montagnarde, n. f. Variété de bourrée (voy. ce mot).
Monter, v. intr. et trans. Procéder du grave à l’aigu. || Hausser l’accord d’un instrument. || Munir de cordes un instrument. || Souder le pied d’un tuyau d’orgue sur le corps. || Préparer l’exécution d’un grand