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Page:Dictionnaire pratique et historique de la musique.pdf/283

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moment de la grande vogue de la M. à l’époque classique, on trouve des pièces sous le vocable dans nombre de recueils instrumentaux ; des exemples typiques sont ceux de Dandrieu, dans son Premier livre d’orgue (vers 1725), de Bach, dans ses Suites anglaises, qui sont du même temps, de Rameau, dans ses Pièces pour clavecin.


\language "italiano"
global = { \time 6/4 \key sol \major }
hautMusic = \relative do' {
  \clef "treble"
  r4 r re' sol,2 do4 | si2 mi4 re8.[ do16 re do re do] do4 | \break
  si la16*1/2[ sol la sol la sol la sol] sol4 sol' fad16*1/2[ mi fad mi fad mi fad mi] mi4 | \break
  re dod si la re fad16*1/2[ mi fad mi fad mi fad mi] | sol,2_\markup { \lower # 2.5 { \hspace #4 { \italic "etc." }}}
}
basMusic = \relative do {
  \clef "bass"
  sol1.~ | sol~ | \break
  sol~ | \break
  sol~ | sol1.*1/3
}
\score {
  <<  
    \new PianoStaff <<
      \new Staff = "sopranos"
      <<
        \new Voice = "sopranos" {
          \global
          \hautMusic
        }
      >>
      \new Staff = "altos"
      <<
        \new Voice = "altos" {
          \global
          \basMusic
        }
      >>
    >>  % end PianoStaff
  >>
    \layout {
    \context { \Staff \RemoveEmptyStaves }
    \context { \Voice \consists "Horizontal_bracket_engraver" }
    indent = 0\cm
    \override Score.BarNumber #'stencil = ##f
    line-width = #120
  }
  \midi { }
}
\header { tagline = ##f}
(Dandrieu, 1er Livre d’Orgue.)

Musical, adj. 2 g. Qui se rapporte à la musique.

Musicalement, adv. Qui se conforme aux règles ou aux coutumes musicales.

Musicastre, n. m. peu usité. Mauvais musicien.

Music-hall, n. composé angl. Lieu de plaisir où se donnent de petits spectacles et des concerts de musique légère.

Musicien, enne, n. 2 g. Celui, celle qui exercent la profession musicale ou qui connaissent la musique ou l’une de ses parties.

Musicographe, n. m. Celui qui écrit sur la musique.

Musicologie, n. f. Science de la musique, qui embrasse sa théorie et son histoire. On ne s’est occupé qu’à une époque récente de donner un nom à cette science et d’en mesurer l’étendue. Ses ramifications la rattachent aux ordres de connaissances en apparence les plus éloignés. Elle relève directement de la physique par l’acoustique, de la physiologie par l’étude de l’appareil vocal et de l’appareil auditif, de la psychologie par l’esthétique ; elle apporte, par l’étude des gammes et du folk-lore, une contribution notable à l’ethnographie ; dans la recherche des rythmes, elle rencontre la métrique et la cinématique ; du côté de l’histoire, elle est inséparable des études liturgiques, littéraires, nationales ; elle montre l’union de tous les arts et le rôle de la musique dans l’histoire des civilisations. Cette variété d’aspects attire de nos jours vers la M., un nombre sans cesse grandissant de savants, d’érudits, de lettrés et d’artistes, et provoque la spécialisation féconde de leurs travaux. La bibliographie des sciences musicales, * celle des œuvres des compositeurs, des théoriciens, des critiques, la biographie ou la bio-bibliographie de ceux-ci et de ceux-là, la description et l’histoire des divers aspects de la musique dans le temps et dans l’espace, voilà encore le rôle de la M. C’est ce besoin qui, de tout temps, a conduit à l’édification des beaux ouvrages que nous ont laissés en ce genre, soit les encyclopédistes du moyen âge, soit les spécialistes des temps modernes ; mais l’enseignement suivi de ces matières, soit sous la forme de cours, soit sous celle de conférences ou encore par articles de revues est tout récent. L’enseignement oral de l’histoire de la musique, par exemple, au Conservatoire National, ne remonte qu’à 1878. À dater de 1895, la fondation de la Schola Cantorum a amené, pendant plusieurs années, la création de séries de conférences mensuelles, puis, après 1900, divers cours, libres d’abord, ont été donnés à la Sorbonne (faculté des lettres), dont une chaire d’histoire de l’art a, depuis, consacré l’utilité réelle. Les revues consacrées aux diverses branches de la M. sont de fondation plus ancienne : la Revue musicale de Fétis (1827-1834) a marqué le point de départ ; puis, à partir du milieu du xixe s., des essais de groupements ont commencé à réunir en sociétés à but déterminé les spécialistes de la M., à commencer par ceux dont l’histoire et l’étude de la musique religieuse sollicitaient les efforts. De là, naquirent des congrès, rares d’abord, puis devenus de plus en plus fréquents, à mesure que grandissait le nombre de musiciens et d’érudites s’intéressant à ces matières. La fondation de la