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Page:Dictionnaire pratique et historique de la musique.pdf/352

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Pentaphone. Voy. Gamme.

Pentaphonique. Voy. Gamme.

Péon. Voy. Pied.

Perce, n. f. Proportions intérieures données au tuyau d’un instr. à vent. Certains instruments ont une perce cylindrique comme la clarinette, d’autres conique comme le hautbois, etc. La forme de la perce influe sur la résonance des harmoniques et par conséquent sur la formation du timbre.

Percussion, n. f. * Action de frapper. En musique, les instruments dits de percussion sont ordinairement destinés à marquer le rythme, et chacun d’eux n’a qu’un timbre uniforme, sauf les timbales, qui sont accordables et jouent un rôle à la fois rythmique et mélodique. Les instruments de percussion sont les tambours et caisses, avec leurs différentes variétés, dont la résonance se produit par l’effet d’une peau d’âne tendue sur une caisse cylindrique de bois, les triangles et gongs, instruments métalliques, l’un au timbre grêle et aigu, l’autre au timbre puissant et grave, et les cimbales.

Perdendosi. Voy. Morendo.

Pérégrin. Voy. Tons, 5.

Perfection, n. f. Dans la notation proportionnelle, système de la division ternaire, marqué par un signe en forme de cercle ou O rond. (Voy. Notation proportionnelle.)

Perforer. Voy. Instruments mécaniques.

Péricope, n. f. Passages de l’Écriture Sainte choisis en vue de la récitation dans une messe ou un office : péricopes des prophètes, des épîtres, des évangiles. Ne pas confondre avec Périkope (voy. ce mot).

Périélèse, n. f. Formule de cadence, en usage du xvie au xixe s., appelée aussi circonvolution, que les chantres employaient dans le plain-chant et qui consistait à entourer la note finale d’une intonation ou d’une cadence en la faisant précéder des deux notes immédiatement supérieure et inférieure. Au lieu de :

les solistes entonnaient :

Périkope, n. f. Terme de métrique ancienne appliqué à l’analyse mélodique : groupe de strophes inégales, ou de syzygies inégales qui se répètent.

Période, n. f. Portion d’une mélodie formant un membre de phrase. À l’époque classique, la loi de la symétrie périodique domine toute la construction mélodique. Les mélodies ou les motifs mélodiques, servant de base aux œuvres de tous genres, se classent d’après la symétrie de leurs périodes en phrases égales et qui se font exactement pendant, qui s’équilibrent exactement par deux, par quatre, par huit mesures. La période de huit mesures avec demi-cadence centrale, qui la subdivise en deux parties de chacune quatre mesures, est le type universel de construction mélodique pendant toute l’époque classique et déjà auparavant. La période de huit mesures divisée ou non est un héritage des formes de la danse. En se redoublant, elle devient une période de 16 mesures, beaucoup plus rare déjà. Les périodes irrégulières, impaires, qui existaient avant l’époque classique, chez les anciens contrepointistes, et chez Bach, reparaissent à l’époque moderne.

Permutation, n. f. Dans le système de la solmisation, changement de nom d’une même note, selon l’emploi du B quadrum (bécarre), du B rotundum (bémol), ou du signe appelé au xiiie s. falsa musica, qui est le dièse. (Voy. Solmisation.)

Perpétuel. Voy Canon.

Pes, n. lat. signifiant pied. Figure de la notation neumatique, autrement nommé podatus et représentant deux sons qui se suivent en montant. (Voy. Podatus.)

Petite flûte. Voy. Flûte.

Petite note. Le nom de la petite note est appogiature (voy. ce mot). La petite note non barrée se prend sur la durée de la note qu’elle précède. La petite note barrée se prend « en levant », sur la fin du temps qui précède la note principale.

Pharynx, n. m. Chambre ou cavité surmontant le larynx et remontant vers le crâne derrière la face ; un orifice à sa paroi supérieure le met en communication avec l’oreille par la trompe d’Eustache ; sa paroi inférieure est formée par l’épiglotte et le dos de la langue ; l’orifice qui le met en communication avec la bouche est rétréci par le voile du palais. Les parois du pharynx sont en partie musculaires et très contractiles. Les dimensions et la forme de la cavité se modifient en conséquence, le pharynx étant un carrefour situé au-dessus du larynx, où aboutissent quatre conduits : en