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Page:Driant - L’invasion noire 2-grand pèlerinage à la Mecque,1913.djvu/124

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Puisque le Sultan, par une sorte de bravade hautaine vis-à-vis d’eux, ne craignait pas d’étaler sous leurs yeux ses ressources de toutes sortes, leur devoir ne consistait-il pas à les connaître, à étudier les moyens de les annihiler, lorsque plus tard ils auraient recouvré la libre disposition d’eux-mêmes.

On leur avait demande de ne pas fuir ; rien de plus.

Et c’était même avec la conviction qu’ils pouvaient tout voir sans danger pour son œuvre, que le Sultan les avait conviés à en suivre le développement.

Qui sait si leurs observations ne seraient pas utiles plus tard en France !

Si un bon génie, par exemple, fut venu dire au général en chef de l’armée d’Afrique, quand il en était temps encore, que les Noirs comptaient sur le corps à corps et l’obscurité pour annihiler l’effet de son armement et de sa tactique, eût-il attendu leur attaque en rase campagne ?