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Page:Driant - L’invasion noire 2-grand pèlerinage à la Mecque,1913.djvu/130

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donne ; et les généraux rebelles, ces guerriers à l’équipement si bizarre ?

— Tous tués ou en fuite ; quelques-uns ont fait leur soumission.

— Et cette cavalerie légendaire, du ras Gobana ?

— Elle n’a pas tenu devant nos carrés armés de fusils.

— Alors l’Abyssinie n’existe plus ?

— Non, Maître. Tous ceux de la noblesse ont été égorgés ainsi que les prêtres ; mais le peuple s’est soumis, et il est revenu avec joie à la religion du Prophète.

— Qui était la sienne autrefois, dit le Sultan, avant que les Portugais n’eussent introduit dans ce pays la religion catholique avec l’Inquisition et ses bûchers… Leur a-t-on donné un chef ?

— Oui, le cheik des Beni-Amer a été désigné par le roi, et n’attend plus que ton investiture.