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Page:Driant - L’invasion noire 2-grand pèlerinage à la Mecque,1913.djvu/256

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Il n’y avait plus qu’à attendre l’arrivée des Turcs. De Melval et Hilarion avaient soigneusement dépouillé, dans leur costume, tout ce qui pouvait les faire prendre pour des soldats anglais.

Ils n’avaient rien à craindre des futurs maîtres de Périm ; connaissant leur langue, ils leur demanderaient comme unique faveur d’être reconduits sur la cote d’Asie et de regagner le camp du Sultan.

Nedjma était redevenue aussi joyeuse que si elle n’eût pas éprouvé depuis vingt-quatre heures les émotions les plus extraordinaires.

— Tiens, dit-elle, regarde ce que j’ai trouvé.

Elle lui montrait un morceau de gris-gris suspendu à une lanière de cuir jaune.

— Qu’est-ce cela ? fit de Melval.

— Quelque chose de précieux, de très précieux : un