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Page:Driant - L’invasion noire 2-grand pèlerinage à la Mecque,1913.djvu/318

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— Pour plus de sûreté, je puis la mettre moi-même en mouvement à l’aide de ce bouton.

— Parfait ; tu as essayé, au moins ?

— Oui, il y une heure : le cercueil a été soulevé à la hauteur où tu le vois, et l’ascension s’est faite avec la lenteur voulue.

— Alors, c’est le moment ; tu te rappelles le signal convenu ?

— Oui : « Lève-toi, Mohammed ! lève-toi ! »

L’âme du prophète Mohammed, si elle eut été présente à cette conversation, n’eût pas été autrement étonnée de la supercherie dans laquelle elle jouait un rôle.

Le fondateur de la religion musulmane n’avait-il pas lui-même, sans avoir besoin de recourir à la science rudimentaire de son temps, abusé de la crédulité des premiers fidêles ?

Ses conférences suivies avec l’ange Gabriel, ses miracles