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Page:Driant - L’invasion noire 2-grand pèlerinage à la Mecque,1913.djvu/90

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soirs où elle chantait, rêveuse, improvisant des récits merveilleux sur le ciel étoilé du désert.

Elle rencontra son regard et, après un silence :

— As-tu reçu de tristes nouvelles de ton pays ? reprit-elle en le caressant comme elle eût fait pour un enfant… Oui, je comprends, cet homme qui est venu connait les tiens, il t’en a parlé et peut-être…

Elle s’interrompit sur ce mot qui lui rappelait l’autre, celle dont le souvenir s’était toujours interposé entre elle et lui ;