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Page:Du halde description de la chine volume 3.djvu/510

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saisons. Chaque saison a six tsie. Par la lettre ki, l’on entend les différentes températures de l’air.


TEXTE.


Un mouvement doux et un peu lent, à peu près comme celui des branches d’un beau saule, qu’un petit zéphire agite au printemps. Voilà ce qui est propre du pouls qu’on appelle de l’estomac, qui répond à la fin de chaque saison. Toutes subtiles que sont ces distinctions, le médecin appliqué non seulement les apercevra, mais viendra enfin à bout de n’en oublier aucune.


Exposition des pouls nommés les sept Piao.


NOTE.

C’est-à-dire, les sept externes, parce qu’ils sont en effet plus externes ou plus sensibles que les autres, dont on parlera ci-après.


TEXTE.


Feou, c’est quand posant simplement le doigt, sans appuyer on sent le pouls, et qu’il fait à peu près la sensation que ferait une feuille d’oignonnet.


NOTES.

Je l’appelle en français superficiel.


TEXTE.


Kong, c’est quand on y distingue comme deux extrémités, et comme un vide au milieu.


NOTES.

Comme si on posait le doigt sur un trou de flûte ; cette comparaison est tirée des Chinois.


TEXTE.


Hou, c’est comme quand on touche, ou qu’on remue des perles. Elles vont et viennent assez vite, étant polies et glissantes.


NOTES.

C’est ce que j’appelle en français pouls glissant.