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Page:Du halde description de la chine volume 3.djvu/541

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TEXTE.

Si ce pouls est petit ouei, superficiel feou, et en même temps comme éparpillé san, alors tout va bien dans le poumon : il est dans son état naturel et de santé.


NOTE.

Le commentaire exprime le caractère de ce pouls, mêlé des trois exprimés dans le texte, par la comparaison du mouvement qui se fait sur un monceau de plumes, quand il souffle un petit vent.


TEXTE.

Mais si le pouls propre du poumon est en même temps superficiel, feou, et regorgeant, hong, la poitrine est oppressée de quelque fluxion qui s’y est jetée, et il y a en même temps mouvement dans les gros intestins.

Si ce pouls est trémuleux long, hien, le froid a causé des ventosités dans la poitrine ; cela est communément accompagné de constipation.

Si ce pouls se trouve kong, comme vide par le milieu, tel qu’un trou de flûte sur lequel on mettrait le doigt, il y a hémorrhagie et dissipation d’esprits.

Si ce pouls se trouve profond, tchin, délié, sié, et tient du glissant, hoa, les os se cuisent, pour ainsi dire, au bain de vapeur. La peau et le poil deviennent âpres : il y a chaud et frisson qui se succèdent.

Enfin quand un homme attaqué du poumon crache du sang, ou saigne du nez, tousse violemment par intervalles, est triste et se lamente ; si le pouls en tel cas se trouve superficiel, et tant soit peu aigre, encore est-ce moins mauvais signe : le mal n’est pas tout à fait incurable : mais s’il se trouve regorgeant, fort, et tenant du dur, il n’y a plus de remède.


Du pouls des reins.


Si le pouls propre des reins se trouve en hiver être profond et glissant, c’est son état naturel.


NOTE.

C’est le pouls de l’extrémité du cubitus au bras droit, pour le rein droit ; au bras gauche, pour le rein gauche. Ici le texte parle des deux confusément.


TEXTE.

Si ce pouls est superficiel et lent, les reins souffrent, et la cause du mal est dans l’estomac.