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Page:Du halde description de la chine volume 3.djvu/561

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Dans l’oppression de poitrine, causée par quelque intempérie que ce soit, le pouls glissant, hoa est bon. Si, au contraire il est aigre, , point de guérison.

Dans la maladie nommée tchong ngo, où il y a enflure de ventre subite, le pouls trémuleux court kin, et délié, sié, est bon. Le superficiel et fort, feou ta est très mauvais.


Commentaire.

Suivant le livre qui a pour titre Les sources des maladies, c’est quand un homme, soit de son tempérament, soit par un mauvais régime et des excès, étant fort faible, et par là fort susceptible des impressions étrangères, est frappé de quelque maligne impression qui lui fait subitement enfler le ventre, lui cause des douleurs violentes, et le réduit comme aux abois.


TEXTE.

Dans les blessures où il s’est perdu beaucoup de sang, un pouls délié et comme vide est bon. Le plein, fort, vite, est mauvais.

Quand à l’extrémité du cubitus et au carpe, le pouls est tellement trémuleux court, kin et vite, sou, que ses battements de plus ressemblent aux picotements d’une aiguille de tête, et que le malade vomit et revomit par intervalles, le mal vient de certains vers, nommés kou, et demande un prompt remède. Employez vite les plus efficaces, dit une version : la vie est en grand danger. Une autre version dit : Si le pouls est tellement vite, sou, qu’il soit en même temps mol, on peut encore faire vivre du temps le malade.


Commentaire.

Le livre qui a pour titre Les sources des maladies, dit : dans la composition de la lettre qui se lit kou, il y a trois tchong, c’est-à-dire, trois vers qui sont dans un même vase, min, où ils se font la guerre, et s’entremangent. Celui qui reste vainqueur des autres, est très dangereux, et ronge les viscères de l’homme. Ceux qui en sont attaqués, ont de fréquentes cardialgies ; il leur semble qu’on leur mord le cœur : souvent le visage leur devient bleuâtre, et les yeux jaunes, et il leur arrive divers autres accidents de cette nature, extraordinaires, et sans règle. Communément cet animal attaque d’abord le médiastin, d’où s’ensuivent crachements ou vomissements de sang, et si l’on n’y apporte remède, il ronge les viscères dits tsang et fou, et cause la mort.


TEXTE.

Dans les attaques du poison, le pouls fort et regorgeant, est bon.