Aller au contenu

Page:Du halde description de la chine volume 3.djvu/596

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

recettes qu’on y emploie, doivent être composées, et avoir de la force.


7. Fou fang, ou recette double.

Ki pé dit : Quand on ne peut venir à bout de guérir une maladie par les ki fang, ou recettes impaires, il faut avoir recours aux ngheou fang, ou recettes paires, et cette méthode s’appelle tchong fang, ou recette double.

Hao cou dit : Si vous ne pouvez guérir quelque maladie par le moyen du ki fang, ou recette impaire, usez du ngheou fang, ou recette paire ; et si avec le ngheou fang vous n’en sauriez venir à bout, employez-y le kii fang, et cette manière de traiter les maladies s’appelle fou, ou double. Ce qui revient à cet aphorisme, qui porte, qu’en certaines maladies où on a employé dix remèdes restaurants ou corroboratifs, et un seul purgatif, sans aucun amendement, il faut employer plusieurs purgatifs, et seulement un restaurant. Outre cela, par exemple, dans une maladie causée par un froid étranger, si le pouls est semblable à celui qui accompagne les maladies causées par les vents ; ou, au contraire, dans une maladie causée par les vents, si le pouls est comme celui qui se trouve dans les maladies causées par un froid étranger, en sorte que le pouls ne réponde pas à la maladie du sujet, il faut traiter le malade selon la méthode du fou fang, ou recette double.

Tsong ching dit : Il y a trois sortes de fou fang, ou recettes doubles. La première est composée de deux, de trois, ou de plusieurs recettes. La seconde est composée d’une recette déterminée, et de quelques autres espèces qu’on y ajoute. La troisième est celle, où les espèces qui entrent dans sa composition, sont en égale quantité.