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Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 1.djvu/105

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Un soir qu’il était dans l’enchantement des attentions de la marquise, et de sa complaisance à l’écouter, il s’écria : Ô pourquoi mon neveu, mon cher Amador est-il absent ! Que ne donnerais-je pas pour qu’il vous vît, qu’il vous aimât, qu’il fût aimé de vous ! Quelle serait ma joie, s’il devenait l’époux de la seule femme selon mon cœur ! Mais, hélas ! chaque jour pour moi est maintenant un jour de grâce ; peut-être suis-je appelé à descendre dans la tombe avant d’avoir embrassé encore une fois ce neveu qui m’a causé tant de sollicitudes. En prononçant ces mots, le duc laissa tomber des larmes sur ses joues vénérables.