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Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 1.djvu/179

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de confidence. Rien n’est plus sûr, prononça l’un d’eux à voix basse, madame de Rostange vient de partir à l’instant pour rejoindre notre général. Je n’en entendis pas davantage. Agité d’un mouvement frénétique, je m’élance hors du café, j’accours chez Florestine ; elle n’y était plus. Je revins à la hâte chez moi, j’ordonnai à mon laquais d’aller commander des chevaux à la poste. Je pars à la poursuite de madame de Rostange : je voulais l’enlever à mon rival, ou périr. Une fièvre maligne me contraint de m’arrêter au milieu de ma route : elle fit craindre, pendant six semaines, pour mes jours. Lorsque je fus hors de danger, je me trou-