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Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 1.djvu/191

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toire que l’on m’a racontée. — Elle est donc bien douloureuse cette histoire ? — Mais… elle est singulière. Cette Florestine. — Florestine, dites-vous, Madame ; Florestine, ce nom est celui d’une Espagnole qui voulait duper M. de Lamerville. — Le duper ! — Comment savez-vous cela ? — Oh ! le feu duc disait tout à Félix, et celui-ci ne me cache rien. Rosine voyant sa maîtresse disposée à l’écouter, continua ainsi : Le général aime beaucoup la musique ; dans un concert où il fut à Strasbourg, il rencontra cette Espagnole qui, dit-on, a beaucoup de talent sur le piano ; il l’entendit, en fut enchanté, et se fit présenter chez elle. Florestine, orgueilleuse d’a-