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Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 1.djvu/73

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l’entendre lui adresser ce discours : « Cesse, ma fille de te livrer à d’impuissans regrets ; ce ne sont pas tes pleurs qui me prouveront ta tendresse, mais le soin constant que tu prendras de réaliser le plus cher de mes vœux. Ma fille serait-elle devenue tout-à-coup insensible à la gloire ? son cœur, que je formai, ne bat-il plus pour elle ? tromperas-tu mon espérance ? Non, tu sortiras d’un long abattement ! tu conserveras tes vertus ! tu immortaliseras les pleurs que te coûte mon trẻpas, et, de ma demeure céleste, j’applaudirai à tes travaux, je jouirai de tes succès. »

La marquise se réveilla dans