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Page:Dumas - La salle d'armes 2 Pascal Bruno, Dumont, 1838.djvu/114

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MURAT

Le rapporteur s’inclina et sortit. Le général voulut le suivre.

— Ne vous reverrai-je plus, Nunziante ? dit Murat.

— Mes ordres m’enjoignent d’assister à votre mort, sire ; mais je n’en aurai pas la force.

— C’est bien, général, c’est bien ; je vous dispense d’être là au dernier moment ; mais je désire vous dire adieu encore une fois et vous embrasser.

— Je me trouverai sur votre route, sire.

— Merci, Maintenant laissez-moi seul.

— Sire, il y a là deux prêtres. — Murat fit un signe d’impatience. — Voulez-vous les recevoir ? continua le général.

— Oui, faites-les entrer.

Le général sortit. Un instant après les deux prêtres parurent au seuil de la porte : l’un se nommait don Francesco Pellegrino : c’était l’oncle de celui qui avait causé la mort du roi ; et l’autre don Antonio Masdea.

— Que venez-vous faire ici ? leur dit Murat.