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Page:Dumas - La salle d'armes 2 Pascal Bruno, Dumont, 1838.djvu/239

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la table, prit le verre, trinqua avec Bruno et vida le vin d’un seul trait.

— Comment vous appelez-vous ? dit Bruno.

— Paolo Tommasi, brigadier de gendarmerie, pour vous servir.

— Eh bien ! Paolo Tommasi, continua Bruno en lui mettant la main sur l’épaule, vous êtes un brave, et j’ai envie de vous faire une promesse.

— Laquelle ?

— C’est de ne laisser gagner qu’à vous seul les trois mille ducats qu’on a prends pour ma tête.

— Vous avez là une bonne idée, répondit le brigadier.

— Oui ; mais elle demande à être mûrie, dit Bruno ; en attendant, comme je ne suis pas encore las de vivre, asseyons-nous et sonnons ; plus tard nous reparlerons de la chose.

— Puis-je faire le signe de la croix avant de manger ? dit Tommasi.

— Parfaitement, répondit Bruno.