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Page:Dumas - Mes mémoires, tome 2.djvu/270

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MÉMOIRES D’ALEX. DUMAS

Celle qui nous paraît mieux peindre le personnage est celle-ci : nabot paré. »

Quel malheur, monsieur le rédacteur, que vous ayez été obligé, pour arriver à cet adorable résultat, de faire comme le tyran, de sacrifier votre u !

Maintenant, pour faire un pendant aux vers du Journal des Débats, citons les vers du Journal de Paris ; ils n’ont qu’une strophe, mais à elle seule, pour les amateurs de poésie, celle-là en vaut bien trois. Ces vers étaient de circonstance, d’ailleurs ; M. de Maubreuil venait justement là pour faire du dernier une prophétie.

testament de bonaparte
.

Je lègue aux enfers mon génie,
Mes exploits aux aventuriers,
À mes partisans l’infamie,
Le grand-livre à mes créanciers,
Aux Français l’horreur de mes crimes,
Mon exemple à tous les tyrans,
La France à ses rois légitimes,
Et l’hôpital à mes parents.

Maintenant, et pour clore notre série de citations, nous avons promis de revenir encore une fois au Journal des Débats.

C’est un registre en partie double, avec son doit et avoir, que nous mettons sous les yeux du lecteur.

Il y a quatorze jours d’intervalle seulement entre les deux articles, comme on pourra voir par les dates.