— Eh Dieu, prenez-le.
— Oh ! je ne demande pas le dog pour rien.
Cartier me poussait le coude.
— Monsieur, lui dis-je, je vous ferai observer que je ne suis pas marchand de chiens ; on m’a donné celui-ci, je vous le donne.
— Oui ; mais il a coûté le nourriture à vos ?
— Oh ! la nourriture d’un chien n’est pas chère.
— N’importe, il est juste que je le paye, le nourriture… Combien y a-t-il de temps que vos avez le dog ?
— Deux ans, à peu près.
— Je vos devé son nourriture pendant deux ans.
Cartier continuait à me pousser le coude.
De mon côté, je commençais à comprendre que la nourriture du chien allait merveilleusement m’aider à payer l’habit du maître.
— Eh bien, soit, dis-je, vous me payerez sa nourriture.
— Estimez le nourriture.
— Que pensez-vous de cinquante francs par an ?
— Oh ! oh !
— Est-ce trop ? demandai-je.
— Au contraire, je trouvé que ce n’être pas assez : le dog, il mangé beaucoup.
— Oui, c’est vrai, monsieur, je voulais même vous en prévenir.
— Oh ! je l’ai vu, mais je aimé, moâ, les animais et les gens qui mangé beaucoup ; c’est qu’ils ont un bon estomac, et le bon estomac, il faisé le bon humour.
— Eh bien, alors, vous serez servi à votre guise.
— Vos disé donc que c’été dix napoléons.
— Non, monsieur, j’ai dit cinq napoléons.
Cartier me poussait de plus en plus le coude.
— Ah ! cinq napoléons ?…. Vos ne voulé pas dix ?
— Non, monsieur, et encore est-ce parce que cinq napoléons me tirent d’un grand embarras dans ce moment-ci.
— Volez-vos quinze napoléons ? Je trouvé que le dog, il valé quinze napoléons.