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Page:Duplessis - Aventures mexicaines, 1860.djvu/152

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dignation, vous ne comprenez donc pas que le seul moyen de réussite qui vous reste est la ruine de votre rival !

— Ah ! que c’est simple, dit le Tecualtiche, comment donc n’y avais-je pas songé plus tôt ! Puis, fixant d’un air provoquant et dédaigneux Cota, qui allumait sa huitième cigarette, le Tecualtiche reprit : Avez-vous l’âme assez haute pour accepter ce défi, Cota ?

— Cher ami, permettez-moi de vous faire remarquer que voici près d’une heure que vous me mettez continuellement en scène, à la longue cela devient embarrassant, répondit tranquillement Cota.

— Ce n’est point répondre ; vous avez peur !

— Mais non, mais non… mon ami… seulement je désirerais causer auparavant un peu raison…

— Vous avez peur ! dit de nouveau le Tecualtiche en interrompant son rival.

— Bête brute et stupide ! murmura Cota entre ses dents.

— Vous avez peur ! s’écria pour la troisième fois Tecualtiche d’une voix retentissante.

Cota haussa les épaules. — Mon bon ami, répondit-il, vous avez une manière de provoquer les gens on ne peut plus monotone. Vous êtes doué de beaucoup d’énergie, mais vous manquez essentiellement