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Page:Duplessis - Aventures mexicaines, 1860.djvu/172

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— Ah ! si vous avez fait cette promesse, padre bien-aimé, dit Cota en hochant la tête et en regardant les cent piastres neuves empilées sur la table, alors ; je n’insiste plus.

— Oui, caballero, j’avais fait cette promesse, dit Ignacio ***, qui, en suivant le regard de Cota, avait aperçu de nouveau les dix onces d’or, mais j’aime à reconnaître que j’ai eu tort, car la religion dit que tous les hommes sont égaux et frères ; or, ce que l’on fait pour l’un, on doit le faire pour l’autre.

Le curé Ignacio ***, après cette déclaration, prit, dans un des tiroirs de la table, plume et papier, et écrivit rapidement la dispense que demandait Cota.

— Tenez, dit-il en la lui remettant, prenez-la de confiance, elle est en règle.

— Merci, excellent padre ! répondit Cota. Puis, se retournant vers le Tecualtiche, il ajouta : Señor Tecualtiche, nous, sommes à présent à jeu de jeu… à quand la grande bataille ?

— À ce soir, si vous l’osez ! répondit l’Indien avec rage.

— Très-bien, c’est convenu, à ce soir, répondit Cota en prenant congé.

— Cet homme est bien fort ! dit Ignacio *** au Tecualtiche, prenez garde !

Ce fut par mon ami M. Alexandre S… que j’appris,