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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, II, 1857.djvu/270

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ment, en vrai philosophe, que la mort vienne enfin mettre un terme à sa longue carrière. Que puis-je donc craindre ? D’avides malfaiteurs ? Chacun sait la médiocrité de ma fortune.

— Mais, mylord, s’écria William en interrompant son maître, n’avez-vous pas entendu dire que plusieurs de vos anciens collègues du Parlement ont été dernièrement assassinés dans leur exil, sans l’on ait jamais pu découvrir leurs meurtriers !… Pourtant eux aussi devaient se tenir sur leurs gardes ; de plus ils n’avaient pas stigmatisé publiquement, comme vous l’avez fait dans un pamphlet devenu européen, l’infâme conduite du grand juge au banc du roi !… On prétend, mylord, que