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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, III, 1857.djvu/89

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À côté de la séduisante créature et la protégeant avec un soin extrême contre les brusques ondulations de la foule, se tenait un lieutenant des gardes-du-corps de Sa Majesté, le nouveau roi Jacques II.

Ce jeune officier était remarquable à plus d’un titre ; sa bonne mine et l’élégante noblesse de sa tournure eût pu suffire, à défaut de la richesse de son uniforme[1], pour le mettre partout en évidence.

  1. Un historien contemporain de cette époque dit, en parlant des gardes-du-corps : « Leurs beaux chevaux, leurs riches harnachements, leurs cuirasses et