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Page:Eekhoud - Les Pittoresques, 1879.djvu/118

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Raymonne

On trouvera toujours des nids et des chaumières ;
Qu’importent les berceaux plus tristes que des bières !
Qu’importe le tyran ! qu’importe l’oiseleur !

Qu’importent les faucheurs aux moissons florissantes,
La serpette au raisin, aux têtes innocentes
Le glaive, à l’œuf éclos les blêmes dénicheurs !
En mars, lorsque le suc de la terre s’élève,
L’arbre refoule-t-il la généreuse sève ?
Chaque été les rosiers n’ont-ils point d’autres fleurs ?