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Page:Eliot - Daniel Deronda vol 2&3.djvu/209

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LA MÈRE ET LE FILS


XLVIII


La lettre que sir Hugo remit à Deronda, était ainsi conçue :

« À mon fils, Daniel Deronda.

» Mon ami et le tien, sir Hugo Mallinger, t’aura fait part de mon désir de te voir. Ma santé est détruite, et je tiens à ce qu’il s’écoule le moins de temps possible avant que je ne te révèle ce que je cache depuis si longtemps. Que rien ne t’empêche donc d’être à l’Albergo dell’ Italia, à Gênes, le 15 de ce mois ! Tu m’y attendras. Je ne sais encore quand je pourrai y venir de Spezzia, où je m’arrêterai. Cela dépendra des circonstances. Tu demanderas la princesse Halm-Eberstein. Apporte aussi la bague en