Page:Essai sur la régénération physique, morale et politique des Juifs.djvu/227

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tres du commerce de l’Orient. Le même auteur vante leur bonne foi, leur frugalité, &c. tandis que Gmelin, (Histoires des découvertes faites par divers savans voyageurs), nous peint ces mêmes Arméniens, comme étant tous fourbes et capables de vendre leurs peres, s’ils y trouvoient leur avantage. Et puis fiez-vous aux relateurs ; la seule chose sur laquelle ils soient tous et toujours d’accord, c’est sur la fourberie et les fripponneries des Juifs.

(5) V. la note 4, ch. XXIII.

(6) Les sages défendent au Juif, dit le Rabbin Beccaï, de prêter de l’argent aux Chrétiens, de peur que ceux-ci ne le séduisent, et ne lui fassent quitter le judaïsme ; mais un Juif peut emprunter d’un Chrétien, sans craindre la séduction, parce qu’ajoute-t-il, le débiteur évite toujours la rencontre de son créancier.

(7) Oui, et très-fertile, la mauvaise foi la plus décidée n’osera plus élever des doutes sur cet article, depuis les excellentes dissertations de M. l’abbé Guenée.

(8) C’est par cette raison que le jurisconsulte Damhonderius (in locis communibus admonit. 9.) prétend que les Chrétiens peuvent faire l’usure sur les Turcs, détenteurs injustes des biens qu’ils nous ont pris. On va loin avec de tels argumens.

(9) Hugues, in psal. 14

(10) V. le chap. I.


CHAPITRE XIII.


(1) In relation, de Alemaniâ, ad Papam Gregorium, apud Raynald. Annales eccles. ad an. 1273, n°. 18.

De banno Judæorum, secundum leges Mœno-franco furtenses, quo res amissæ vel furto ablatæ restituto pretio recuperantur.