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Page:Essai sur la régénération physique, morale et politique des Juifs.djvu/250

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enchaînée à leur char triomphant, et tantôt ils sont réduits à se couvrir des haillons qu’un palefrenier vient de quitter ; aujourd’hui leur front radieux paroît être l’asyle de la sérénité, et demain ta colere les poursuit, les atteint, la misere et la mort se les disputent.

« Je te compare, et je crois te faire honneur, à une courtisane capricieuse qui endort ses esclaves dans ses bras, leur prodigue ses saveurs ; puis le Caprice arrive, la haine éclate, elle ne connoît plus ni frere ni amant.

« Le temps est variable, ses ouvrages le sont encore plus, ils tiennent à un cheveu de tête ; le moindre souffle les agite en tous sens ; chaque moment amene des vicissitudes. J’ai considéré sa magnificence, je n’ai vu que folie ; je l’ai considéré lui-même, et j’ai vu des serpens cachés sous ses pieds.

« Ô sort ! tu me fais porter ton joug ; mais tu ne saurois me tromper ; plus tu me caresserois, plus j’avertirois mon cœur d’éviter tes surprises. Semblable à l’agneau timide, ici bas je souffre, et je me tais ; le souvenir du passé m’attriste ; le présent m’inquiete, et je tremble sur l’avenir. Je me traîne pésamment où ton impérieuse loi me conduit ; je lui obéis à regret jusqu’à ce que mes forces soient épuisées, que mon sang soit desséché ; et puis — j’échappe à ta domination.

(14) Système physique et moral de la femme, par M. Roussel.

(15) Les femmes chez les Juifs ne peuvent pas être Maîtresses d’école, parce qu’elles ne méritent pas le respect qu’on a pour ses Instituteurs. Il faut souvent aller voir son Maître, ne sortir de chez lui qu’à reculons, lui