Aller au contenu

Page:Féval - La Bande Cadet, 1875, Tome II.djvu/152

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Échalot dessina un grand geste et murmura :

— C’est vrai que le papa Morand finit comme ça ! C’est l’image de ma propre situation jusqu’à ce que mon mystère soit percé : j’entends celui de ma naissance !

Il ajouta :

— Mais à quoi qu’elle sert, ta patenôtre, gaminette, puisque nous n’en avons pas le mot français de sa charade en latin ?

Les yeux mouillés de Lirette souriaient.

— Tout me revient, dit-elle. Ô Georges ! Georges ! j’ai peur de mourir avant d’agenouiller ma fortune à tes pieds, car me voilà riche ! je connais la rue, je sais où est la porte, derrière l’église, j’irai trouver le prêtre… Mais il est encore là !

Cet article : il ne se rapportait point au prêtre que le papa Morand avait désigné à sa fille dans ses suprêmes recommandations.

Une quatrième quinte de la petite toux sèche que nous connaissons bien se faisait entendre sous le volet, au-dehors ; elle se termina par un hem ! hem ! plus aigu que le rhume d’un enfant de chœur, et la voix doucette dit, comme si elle eût parlé dans la cabine même :