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Page:Féval - La Bande Cadet, 1875, Tome II.djvu/190

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— Il est fort ! ajouta Samuel ; son choc m’a repoussé jusqu’à l’autre bout de la chambre ; ce n’est pas lui !

— C’est lui ! répliqua Adèle, le chien lui a obéi.

Le bon Jaffret fournit ici un détail :

— C’est dans ses poches, dit-il, que sont les osselets qui craquent.

Et Comayrol appuya piteusement :

— Sous son bonnet de soie noire il y a des cheveux d’Absalon !

Nouveau silence.

La maison s’éveillait. Le pas des domestiques allait et venait dans les corridors. Sur un signe de Marguerite, le bon Jaffret poussa les verrous aux portes.

— Qu’allons-nous faire, à présent ? demanda-t-il.

Personne ne répondit.

— Nous étions cinq contre un ! reprit Marguerite avec colère.

— Nous aurions été vingt… commença le docteur.

Marguerite l’interrompit.

— C’est un hasard diabolique, il est vrai, mais enfin, rien ne prouve que le Trésor fut précisément