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Page:Féval - La Bande Cadet, 1875, Tome II.djvu/201

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Clotilde vit encore qu’on rejeta sous la dalle quelque chose qui lui parut être des papiers.

Sa curiosité était violemment excitée et pourtant elle ne prodigua pas beaucoup d’efforts pour résoudre mentalement le problème parce que, dès ce premier instant, elle était déterminée à en aller chercher elle-même la solution à tout risque.

Ce qu’elle craignait ou espérait, assurément elle n’aurait point su vous le dire.

Le danger l’entourait, la fièvre la tenait, elle était habituée à ne pas redouter la nuit.

Avant même que notre fantôme eût replacé la dalle, Clotilde descendait à bas bruit l’escalier de service communiquant avec la porte no III ; elle s’était munie à tout hasard du crochet mignon qui lui servait à boutonner ses bottines : pauvre levier, mais qui devait lui suffire.

Il n’y avait plus personne dans la cour quand elle ouvrit la porte no III. Elle suivit le chemin des dalles ; mais comment reconnaître celle qu’on avait levée ?

Elle n’avait pas le secret du nombre onze, et, dans la profondeur de la cour, on aurait pu comp-