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Page:Féval - La Bande Cadet, 1875, Tome II.djvu/318

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les gens qui s’y connaissent goûtent une gorgée de vin chez le marchand.

— C’est ça, dit-il, je reconnaîtrais sa pipe entre mille !

Et il se tint coi, blotti par terre, malgré la gelée.

Ceux-là même qui auraient passé tout près de lui n’auraient pas soupçonné sa présence.

Marguerite, cependant, avait rejoint Comayrol, Georges et Lirette au petit salon.

— Nous nous sommes entendues, Mme la duchesse et moi, dit-elle, c’est une bonne et belle réconciliation. Pardon, si je vous laisse encore. Je vais bientôt revenir et ne vous quitterai plus.

Elle descendit le grand escalier et sortit par la grande porte.

Prenant alors le chemin suivi par Clément le Manchot tout à l’heure, elle se rendit au jardin.

— L’Amour, appela-t-elle avec précaution.

— Sacré tonnerre ! gronda une voix enrouée tout auprès d’elle, voilà un bête de froid ! je me suis enrhumé comme un bœuf.

— Avez-vous l’échelle ?

— Il n’en manque pas d’échelles, on répare l’en-