ÉPILOGUE.
Introduction.
Tel était à peu près le corps de l’affiche énorme qui portait en outre, dans un carré blanc, ménagé parmi la couleur générale de deuil, répondant au titre :
« Mlle Talma-Rossignol débutera dans le rôle de la comtesse Fra-Diavolo. »
Chacun savait, dans Paris, que le théâtre de Merci-Mon-Dieu jouait son va-tout sur cet important ouvrage. L’habile et intelligent directeur, qui côtoyait imperturbablement la faillite depuis un temps immémorial, avait fait des frais exceptionnels. Outre l’engagement de Mlle Talma-Rossignol, on avait six clowns entièrement inédits, trois sauvages des bords du Rio-Colorado, qui se nourrissaient de la chair de leurs ennemis vaincus, une dame assez adroite pour avaler des sabres et un soprano réformé qui devait dire la « chanson de la Boue. »
Au troisième acte, les banquises des mers polaires, grand panorama mouvant, animé par des ours blancs naturels. — Au quatrième, le ballet des tueurs de tigres