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Page:Féval - Les Habits noirs, 1863, Tome II.djvu/431

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— Vous aviez joliment bavardé ! ajouta la veuve de l’huissier. Vous aviez défié les Habits Noirs !

— Désormais, bien fin qui connaîtra la couleur de mes paroles ! Le poisson est muet, cela fait sa force. C’était pour arriver à vous conter un détail, en preuve de l’adresse diabolique de ces coquins. Vous savez, Médor, le chien qui avait ma confiance. Ça m’étonnait qu’il n’eût pas aboyé. Quand j’allai, le lendemain de l’événement, pour lui porter sa nourriture, je vis qu’on me l’avait changé, contre un animal de la même espèce, mais privé de vie et empaillé… »

IV

Le drame.

La caverne des bandits. — La chanson de la boue.

« Prrrrr… houitt !

— Prrrrr… houitt ! »

C’est ainsi que les voleurs s’appellent entre eux dans les mélodrames, afin que nul n’en ignore. Ils ont peur de n’être pas découverts.

Sous l’aqueduc d’Arcueil, construction romaine, il est un profond souterrain. C’est là qu’Édouard, fils de Josepha, a grandi parmi les mauvais exemples. « Prrr… houitt ! »

« Prrr.,.. houitt ! » On le place chez le baron Verdier, dans un dessein coupable. Ses amours avec la comtesse Fra-Diavolo, rôle de genre, confié à Mlle Talma-Rossignol.

Il est chassé de la maison parce que le baron ressent les tourments de la jalousie. Les boutons de