Aller au contenu

Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/255

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de malheurs sous les brillants dehors de sa position nouvelle. À mesure qu’elle s’initiait aux choses du monde, elle comprenait le vide et les dangers de cette existence à part qui lui était imposée. Elle se savait prisonnière, achetée, esclave. Elle devinait autour d’elle un mystérieux espionnage, et tremblait en songeant qu’à toute heure, un homme pouvait venir et parler en maître.

Elle se souvenait, la pauvre fille, de la scène jouée au chevet de Perceval, et, bien qu’elle fît effort pour étouffer la voix de sa conscience à ce sujet, un vague murmure s’élevait souvent au dedans d’elle, qui lui disait qu’elle était venue en aide à une ténébreuse intrigue, et que ce baiser mis au