Aller au contenu

Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/344

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pourtant, elle fit un mouvement qui souleva ma paupière et je vis… dormant toujours ou éveillée, je ne sais, — une femme qui se glissait dans le parloir, suivie de Tempérance.

Que cette femme était belle, milord, et qu’il y avait de bonté sur son doux visage ! Mon cœur s’élança vers elle dès que je la vis ; mais je n’osai bouger, retenue que j’étais par la sauvagerie de l’enfance, augmentée chez moi par une continuelle solitude.

Je tins mes yeux demi-clos et fis semblant de sommeiller.

Tempérance et la belle dame s’arrêtèrent au milieu du parloir ; — les flancs de Corah frémissaient sous moi, parce que Corah était