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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 09.djvu/235

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Lui qui connaissait désormais si parfaitement les parties vulnérables, il ne fut même pas tenté de frapper, et pourtant la voix de son père mourant résonnait encore à son oreille, et, dans la solitude de ses nuits, ces mots occupaient sa veille comme ses rêves : — Guerre à l’Angleterre !

En ce temps, on eût pu le voir bien souvent errer, pensif et la tête inclinée, par les allées tortueuses de Saint-James-Park. Les ladies s’arrêtaient pour regarder ce jeune homme à la beauté presque mythologique, dont la démarche lente et gracieuse contrastait singulièrement avec le pas raide et la tournure guindée des élégants habitués de la promenade. Elles admiraient les délicates richesses