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Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/10

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sait au contraire, avec une curiosité grandissante. Et, il faut croire que ce quelque chose touchait de bien près à sa chair merveilleuse, blanche et rosissante par endroit, qu’elle pouvait contempler dans la grande glace ; car ce trouble indéfinissable et délicieux la prenait, l’enveloppait toute quand elle se contemplait, nue dans le complaisant miroir.

Comment d’ailleurs, pouvait-il en être autrement ? Jacqueline était jolie, plus que jolie même, belle admirablement, majestueusement, comme une statue antique, animée soudain en de gracieux mouvements mettant en valeur son corps de jeune déesse.

Avec quel émoi en explorait-elle de sa main hardie, les harmonieuses courbes, polissant le ven-