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Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/138

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— Mais oui, Roger, vous êtes un petit polisson, et comme l’autre jour vous étiez content de me caresser !… Allez ! petit vicieux…

Et soudain, Colette se levant, approche ses lèvres du visage du jeune homme.

Instinctivement, celui-ci cherche sa bouche, et la libertine suivant son mouvement, a vite fait de la placer sur la sienne. Les deux jeunes gens s’enlacent et échangent un long baiser.

Mais Colette desserre son étreinte, et en plongeant ses beaux yeux dans les yeux de Roger, elle lui demande, en le tutoyant pour la première fois :

— Roger, tu m’embrasserais comme tu as vu Jacqueline m’embrasser ?…

— Oh ! oui Colette…