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Page:France - Saint Yves.djvu/48

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de saint Gonéry à Plougrescant ; de saint Maudez dans l’île de ce nom ; de saint Pergat à Pouldouran ; de saint Iltute à Troguéry ; de saint Vautrom à Trédarzec ; de saint Aaron à Pleumeur ; de saint Gildas, de saint Golven, de saint Eligen ou Thérésien à Penvénan ; de sainte Eliboubane, dans une île à l’entrée de la rivière ; de saint Sul, de saint Trémeur et de saint L’hévias à Trédarzec ; de saint Gouesnou à Plouguiel ; de saint Guenolé et de saint Léonor à Trévoux ; et une foule d’autres chapelles qui, renouvelées par la piété de nos pères, ont été ainsi conservées à notre vénération. Le jeune Yves de Kermartin aimait à lire et à entendre chanter les guerz de ces bienheureux. Plus tard il aura voulu écrire lui-même leurs saintes vies. Ce recueil qui portait le titre de Fleurs de la Vie des Saints, aura été égaré avec tant d’autres documents sur lesquels a passé l’oubli des siècles. Est-il étonnant qu’au sein de cette atmosphère de piété, Aude du Quenquis se soit appliquée à en inspirer toute la ferveur à son fils, en lui disant chaque jour : Vivez, mon fils, de façon à devenir un saint !

Tel est le cadre brillant où Dieu plaça l’enfance de saint Yves. S’il est vrai de dire que le milieu où l’on vit exerce une grande influence sur le