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Page:Froissart - Poésies (1829).djvu/481

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DE JEAN FROISSART.

On point où amours me tire.
J’en voeil mon coer assouffire,
Maugré que la bouche en et ;
Ne jà, pour cri ne pour bret,
Ne s’en laira desconfire.
Par un tout etc.


« Ensi, dame, com vous oés
» Fu le virelay moult loés,
» Et plus celle assés qui le fist ;
» Et encores moult il souffist
» À ceuls del amoureus offisce.
» Aussi croi-je qu’il vous souffisse ;
» Car bien doient les oevres plaire
» Qui donnent voie et exemplaire
» De toute recreation.
» De tres grande discretion
» Fu la dame qui volt sentir
» Que son coer ne dagnoit mentir,
» Et de bon avis avisée
» Quant elle arresta sa visée
» Et qu’elle estoit trop decéue
» Et en grant fourfet eschéue,
» Quant elle avoit donne congié
» Celi, et de soi eslongié
» Que si loyalment elle amoit ;
» Dont pour ignorant s’en clamoit.
» Et volentiers, s’elle peuist,
» Retrait et rappellé l’euist.
» Dame ; or pensés dont sus ce fait.