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Page:Gérard - La chasse au lion, 1864.djvu/168

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sert pour cela d’une peau de lièvre, empaillée, appelée leurre.

Après que le faucon a tué l’animal lâché devant lui, le fauconnier s’avance en lui présentant le leurre qu’il a dû lui faire connaître déjà, en l’appelant d’une façon particulière.

Cette manœuvre a pour but de faire venir l’oiseau sur son poing ou sur son épaule. Si l’animal reste sourd à l’appel qui lui est fait, le fauconnier met pied à terre, s’approche de l’oiseau et lui présente le leurre en lui laissant voir quelques morceaux de chair qui ne manquent jamais de l’attirer à lui.

Lorsqu’un faucon, soit qu’il s’écarte en chassant, soit qu’il s’acharne sur sa proie, connaît bien le leurre, il est regardé comme propre à voler, c’est-à-dire que son éducation est terminée.

Comme je n’ai pas eu l’intention de publier un traité de fauconnerie, je renvoie le lecteur désireux de connaître les soins à donner aux faucons aux auteurs français et étrangers qui ont écrit tout ce qu’un fauconnier doit savoir pour tenir un vol en bon état.

Je dois pourtant constater un fait qui pourra être utile à ceux qui pratiquent ou voudraient pratiquer cette chasse.

D’après les auteurs qui ont écrit sur la fau-