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Page:Gérard - La chasse au lion, 1864.djvu/170

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Sur un signal du chef, les oiseleurs se portent en avant, marchant sur une seule ligne, tandis que les cavaliers se déploient en tirailleurs, au galop, sur les flancs. Le maître du vol et les grands qui l’accompagnent suivent les oiseleurs.

Après que les cavaliers déployés sur les côtés ont pris leurs distances, qui sont ordinairement de dix à quinze mètres, ils font face en tête, passent au pas et marchent droit devant eux en réglant leurs allures, savoir : les plus rapprochés des oiseleurs, sur celles de ces derniers, qu’ils ne doivent jamais dépasser ; et les autres sur les premiers cavaliers des deux extrémités des ailes de droite et de gauche, qui se portent en avant de la ligne pour y maintenir la chasse.

Dès qu’un lièvre est sur le pied, l’éveil est donné par celui qui l’a aperçu le premier, et chacun manœuvre de façon à former le cercle. En même temps les faucons sont décapuchonnés, et le mieux affaité est lâché le premier.

Une fois libre, l’oiseau s’élève en tournoyant au-dessus du cercle formé par les cavaliers, l’oiseleur suit au galop la direction du lièvre et appelle son faucon jusqu’à ce qu’il le voie fondre ou planer : il fond sur le lièvre qui fuit, il plane sur celui qui se rase.