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Page:Georges Eekhoud - Escal-Vigor.djvu/186

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VI

En apparence, les conditions de la vie à l’Escal-Vigor, les rapports entre Kehlmark, Blandine, le jeune Govaertz et Landrillon ne subirent aucune modification.

Le valet, ignorant l’explication que Blandine avait eue avec le comte, la croyait tout acquise à ses projets et ne cessait de présenter sous un jour scabreux les rapports entre le Dykgrave et son protégé. Elle était forcée d’entendre ses odieuses plaisanteries et devait pousser la dissimulation jusqu’à faire chorus avec le misérable. De plus, Landrillon la pressait de se donner à lui. Devant les refus de Blandine, il s’impatientait : « Allons, sois gentille, disait-il, et je m’engage à ne point