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Page:Germain - Œuvres philosophiques, 1896.djvu/33

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surface d’un liquide a fait justement qualifier d’ondulations sonores[1]. Dans l’air, en particulier, vu sa parfaite élasticité, l’agitation doit se propager, non seulement suivant la direction de l’ébranlement primitif, mais encore en tous sens au même degré. Enfin, les vibrations transmises sont toujours nécessairement isochrones aux vibrations primitives, quoique leur amplitude puisse être d’ailleurs fort différente. — L’analyse la plus élémentaire du phénomène général des vibrations sonores a donc suffi pour faire concevoir cette étude, presque dès son origine, comme immédiatement subordonnée aux lois fondamentales de la mécanique rationnelle ».

Du vivant même de Newton, Joseph Sauveur, avec qui commencent les explorations démonstratives, découvrit les nœuds et les ventres de vibration. Enfin, Brook Taylor, dans les Mémoires qu’il présenta à la Société royale de Londres, puis Daniel Bernouilli, Euler et d’Alembert soumirent à l’analyse la théorie des

  1. Newton, dans le livre des Principes, les compare aux oscillations de l’eau dans un siphon renversé.