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JOSSE, à Frantz.
Ah ! te voilà… toujours aux pieds de celle qui était ta fiancée.
FRANTZ, l’embrassant.
Bonjour, papa.
JOSSE.
Il aime à embrasser ! C’était le défaut de sa mère ! Et pourtant, monsieur van Tricasse, vous m’aviez donné votre parole pour ce mariage-là ?
VAN TRICASSE, simplement.
Oui, mais je vous l’ai retirée en présence d’un parti plus avantageux.
JOSSE.
C’est juste. Ça ne vous fait rien cependant que mon fils continue à faire sa cour à votre fille ?
VAN TRICASSE.
Rien du tout.
NIKLAUSSE.
Il l’aurait sous la main le jour où il voudrait reprendre sa parole au docteur Ox.
VAN TRICASSE.
Reprendre ma parole à ce génie incomparable ? Jamais ! Les bans sont publiés ; il l’épousera dans trois ans
FRANTZ.
Dans trois ans !
SUZEL, bas à Frantz.
Si tôt !
FRANTZ, bas à Suzel.
Il le faudra bien !