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Page:Goncourt - Outamaro, 1891.djvu/76

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L’ART JAPONAIS

revers de la couverture du premier volume porte l’écran de commandement, que tient dans sa main le juge des lutteurs. Dans cet écran, imprimé en rouge, se trouve au milieu le titre de l’ouvrage, flanqué à droite et à gauche des noms d’Outamaro et Jipensha Ikkou, comme hommage à leur talent, en même temps que la représentation de cet écran signifie que le livre se porte comme le juge du Yoshiwara.

Le carré de poésie, en tête du premier volume, est décoré d’une branche de pommier en fleur et d’une tige de camélia rouge. Les vers sont de Sandara-hôshi, qui dit :

« Ô, cloche de l’aube, si tu comprenais le cœur gros des adieux, tu mentirais volontiers, au lieu de sonner les six coups. »

Le carré de poésie, en tête du second volume, entouré de chrysanthèmes et de momichi, renferme une description de la rivière Soumida, à la hauteur du Yoshiwara.

L’encadrement de la table des matières représente le portail de l’enceinte du Yoshiwara. Les lignes de dessus pour le texte, les lignes du dessous pour les illustrations.

    même les Yeta, les parias japonais, relégués loin des habitations de leurs compatriotes, portent des armoiries.