Aller au contenu

Page:Grille - Venale moeurs modernes.djvu/170

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

posait à peine à terre, ses jambes se dessinaient au travers de la jupe envolée, s’enlaçant à celles du jeune homme.

Alors, Suzanne regarda Yvonne assise auprès d’elle.

Le dos appuyé au canapé, les mains croisées, serrées sur ses genoux, elle suivait avidement les valseurs, une souffrance dans son regard fixe.

Elle répondit au coup d’œil de sa sœur, avec un sourire amer :

— Ils s’amusent !

Robert parut apercevoir l’appel muet de sa fiancée ; il s’arrêta tout à coup, et laissant familièrement Germaine au milieu du salon, il vint s’asseoir sur une chaise basse près d’Yvonne, implorant un pardon du regard.

— Voulez-vous valser ? demanda-t-il.

Yvonne eut un sourire triste :

— À quoi bon ?… on va arriver tout à l’heure.

Mais le jeune homme l’entraîna, tandis