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Page:Grille - Venale moeurs modernes.djvu/230

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brasserons pour le public, ce sera l’adieu définitif. Suis ton chemin comme tu l’entendras, notre mère n’est plus là pour m’ordonner de te traiter comme une sœur et je ne te connais plus !

Ses lèvres retroussées dans un rire qui montrait ses dents blanches, très fines, Germaine demanda :

— Et tu crois que Robert me quittera comme cela ?

Convaincue, Suzanne assura :

— C’est son seul désir… il te quittera comme il l’a déjà fait une fois, désabusé et écœuré de toi.

Germaine eut un haussement d’épaules qui déroula brusquement ses cheveux sur le blanc fichu qui garnissait ses épaules ; et, nerveusement, elle ramenait les petites mèches frisées de son cou jusqu’à sa bouche, où elles les mordait, les mouillant, les amenuisant ensuite d’une main frémissante, l’esprit très loin.

— Il m’a quitté, dit-elle, parce que je ne