les circonstances banales de la vie, en présence d’étrangers… Je n’aurais pu supporter ce supplice. Mais, maintenant, le voilà arrivé le supplice !… il a tout découvert !
Et, se levant, elle reprit sa course désordonnée :
— Il sait qui je suis !… il m’a reconnue !… mon nom, ma famille, tout, il sait tout !
— Et Yvonne ! dit lentement Suzanne.
Germaine s’arrêta, frappée d’une idée qui, dans son égoïsme, ne lui était pas encore venue. Elle dit, presque bas :
— C’est vrai.
Suzanne passa la main sur son front. Tout se brouillait dans sa tête sous le choc de cette révélation subite :
— Voyons, reprit-elle avec effort, s’il t’aime, comment veut-il épouser Yvonne ?
— Mais, c’est fini ! répondit vivement Germaine. Il y a plus d’un an que nous ne nous sommes vus !
— Tu ne le vois plus ? s’écria Suzanne, le